La Fédération mondiale des annonceurs a publié une troisième mise à jour de sa charte mondiale des médias, « identifiant des questions sérieuses, complexes et difficiles à résoudre qui nécessiteront la collaboration et la contribution de tous les secteurs de l’industrie ».
Le document, co-rédigé par un certain nombre de membres de la FMA, décrit cinq domaines prioritaires au sein de l’écosystème mondial des médias et les besoins non satisfaits des annonceurs dans chacun d’entre eux.
Il s’agit de la concurrence et de la pluralité, de la mesure et de la responsabilité, de la société, ainsi que des personnes et des partenaires.
La charte indique qu’en raison de la concentration du marché, les questions qui entravent la concurrence loyale et affectent la capacité des annonceurs à prendre la bonne décision sont devenues des caractéristiques de l’écosystème.
La FMA souligne l’importance d’un accès équitable aux données pour promouvoir une concurrence saine et un écosystème médiatique durable.
La charte demande que des données tierces granulaires et respectueuses de la vie privée soient mises à la disposition des fournisseurs de mesures tiers accrédités, afin que les annonceurs puissent détecter les activités frauduleuses et mesurer les performances et les résultats.
La FMA indique que des progrès ont été réalisés en ce qui concerne la mesure des médias croisés (elle a notamment noté le soutien des annonceurs aux programmes de l’ANA et de l’ISBA) et encourage ces approches de mesure centrées sur l’annonceur.
Elle affirme que ces programmes comptabilisent les impressions d’une manière plus sûre que les techniques traditionnelles et qu’ils devraient être encouragés et soutenus.
Au-delà de la portée et de la fréquence, la WFA a pour objectif de voir comment la technologie peut soutenir d’autres intérêts de mesure, tels que l’attribution, le lift et la modélisation du mix média.
La charte appelle à l’application de normes qui limitent les charges publicitaires et restreignent les expériences invasives pour les utilisateurs, et qui garantissent la transparence de la collecte et de l’utilisation des données.
Elle encourage également le développement d’un contenu médiatique plus inclusif afin de permettre aux annonceurs de l’intégrer plus facilement et de manière modulable dans leurs approches médiatiques.
La charte demande également la mise en place d’un modèle de calcul du carbone commun à l’ensemble du secteur afin de garantir que l’impact carbone des canaux et des formats médiatiques puisse être vérifié sur l’ensemble des marchés.
(Ahmed Elkady – The Media Leader UK)
