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« La réalité est souvent loin d’être ce que l’on croit », d’après l’étude Perils of Perception d’Ipsos

« La réalité est souvent loin d’être ce que l’on croit », d’après l’étude Perils of Perception d’Ipsos
Dans la vague des analyses « post-truth » (post-vérité) qui répondent aux résultats du référendum britannique et de l'élection présidentielle américaine, Ipsos reconduit son étude internationale Perils of Perception dont l'objectif est de mesurer l'ampleur de la différence entre les perceptions des citoyens et la réalité objective des faits.
Cette vague de Perils of Perception confirme que les citoyens de nombreux pays, notamment occidentaux, partagent un regard très sombre sur leur pays et leurs compatriotes. Quand sont évoqués la perception de l'avenir, le degré de tolérance ou d'intolérance de la société ou encore le niveau des inégalités sociales, le jugement des sondés est presque toujours plus négatif que la réalité. Des éléments qui, combinés à une crise économique persistante et à une méfiance à l'égard des institutions, ont connu des traductions électorales retentissantes en 2016 avec l'élection de Donald Trump et le vote en faveur du Brexit.
Au niveau mondial, les sondés pensent que 44% de leurs propres compatriotes sont « heureux ». Or, des études montrent que 86% des citoyens disent être eux-mêmes « heureux » dans leur vie. On retrouve cet écart de 42 points en France, confirmant le décalage traditionnel dans notre pays entre un certain optimisme au niveau individuel, mais une grande morosité collective.
Egalement dans l’étude : la France, pays du monde où l'on surestime le plus le nombre de musulmans ; les Français s'imaginent plus conservateurs qu'ils ne le sont en réalité ; des inégalités sociales assez bien perçues par les Français.

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