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Le DOOH est beaucoup moins énergivore que la TV ou le digital d’après une étude KPMG relayée par l’UPE

Le DOOH est beaucoup moins énergivore que la TV ou le digital d’après une étude KPMG relayée par l’UPE
En France, le marché de la publicité a généré 15,1 Mds€ de recettes en 2019, dont 1,5% (soit 210 M€) sont issues du DOOH, selon une étude du cabinet KPMG pour le compte de l’Union de la Publicité Extérieure (UPE). Sur le périmètre de la publicité digitale (tous supports), la communication extérieure numérique représente 3,5% des recettes totales.
Pour autant, le marché de la publicité extérieure enregistre une croissance soutenue depuis 2016 (+25% p.a.).
L’étude souligne que le DOOH représente 0,1% de la consommation énergétique du secteur des technologies de l’information et de la communication, contre 50,3% pour les réseaux et datacenters. En comparant les chiffres d’affaires publicitaires des médias et leur consommation énergétique pour la diffusion de publicités, il apparaît que le parc d’écrans digitaux publicitaires extérieurs est 4 fois moins énergivore que la publicité diffusée sur Internet. Cette différence s’explique par le fait qu’une publicité diffusée sur un seul écran extérieur est vue par un nombre de personnes supérieur à une publicité diffusée sur un seul écran d’ordinateur.
«Le DOOH ne peut ainsi pas être tenu pour responsable ni d’un excès d’émissions de gaz à effet de serre, ni d’éventuelles incitations à la  surconsommation », précise donc l’UPE.
Enfin, l’étude de KPMG indique que la communication extérieure représente 15 000 emplois directs et indirects en France ; qu’environ 60% de son chiffre d’affaires correspond à des dépenses de communication locale ; que 55% à 65% de ses recettes sont reversées aux acteurs locaux sous forme de redevances, de taxes, de loyers et de services (mobiliers, technologies et services associés).

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