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Le SIRTI et les Indés Radios, vent debout contre l’ouverture à la TV de secteurs qui leur sont encore interdits

Le SIRTI et les Indés Radios, vent debout contre l’ouverture à la TV de secteurs qui leur sont encore interdits
Le 21 août dernier, la DGMIC (Ministère de la culture) ouvrait une consultation publique sur l’ouverture possible à la télévision de secteurs interdits. C’est vendredi dernier que prenait fin cette consultation. Le SIRTI (Syndicat des radios indépendantes) désapprouve l’ouverture de la publicité des offres promotionnelles de la distribution et celle de la publicité segmentée «qui seront dévastatrices pour les radios commerciales, dont les radios indépendantes».
Il alerte que la perte de chiffre d’affaires pour le média radio (dont 50% est constitué au niveau national par la distribution) ouvrirait la porte à une fragilisation de certains acteurs. Une position partagée par le Groupement Les Indés Radios, qui rappelle que «le maintien de ces secteurs interdits s’impose pour garantir le modèle économique des radios de proximité, la diversité du paysage radiophonique en France et la libre concurrence». Les Indés Radios redoutent une chute de près de deux tiers de leurs recettes publicitaires nationales, dont 50% au titre des investissements de la distribution et 20% du fait d’un accroissement des remises tarifaires aux annonceurs.
Financées exclusivement par la publicité, les radios indépendantes emploient 2500 salariés. Leur marché publicitaire, en recul depuis 2006 au niveau local et national selon le SIRTI, a déjà été fragilisé par le relèvement du plafond de concentration, la dérégulation du marché multi-villes ou extra-local ainsi que l’ouverture de la publicité de marque à Radio France en 2016.

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