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Le taux de conversion d’un visiteur multicanal est 20% plus élevé que celui d’un visiteur monocanal, selon l’Observatoire du ROPO² de FullSix

Le taux de conversion d’un visiteur multicanal est 20% plus élevé que celui d’un visiteur monocanal, selon l’Observatoire du ROPO² de FullSix

L’Observatoire du ROPO² du Groupe FullSix a publié les résultats de la deuxième vague de son baromètre. Certains enseignements majeurs tirés lors du second semestre 2012 (voir archive) se confirment. Près de 70% des visiteurs d’une enseigne visitent son site web avant d’acheter et 78% des acheteurs achètent exclusivement en magasin. Le taux de conversion d’un visiteur multicanal est 20% plus élevé que celui d’un visiteur monocanal : un visiteur d’une enseigne n’ayant pas visité le site internet convertit à 45% contre 54% pour un visiteur qui aura visité le site web.
Toutefois les comportements varient selon les catégories de marché, les recherches en ligne restent l’acte le plus fréquent, en particulier sur les achats impliquants. Claire Koralewski, Directrice Générale de FullSix Retail, explique : «la tendance générale reste à l’impact vertueux du phénomène multicanal qui permet aux enseignes les plus intégrées de limiter la dégradation de la performance par rapport aux autres».
Selon l’étude, en France Amazon a pris la place de premier distributeur non alimentaire en termes de trafic, détenue précédemment par Décathlon. Cette première place d’un pure-player est représentative du nouveau champ compétitif de la distribution : près de 90% des consommateurs qui visitent une enseigne sans rien y acheter visitent un site de pure-player d’e-commerce. Et plus de 60% y achètent. Bien que majoritaires, les achats en magasin baissent au profit de la vente en ligne, notamment à cause de la recherche de meilleurs prix, du mauvais temps et de la montée en puissance du showrooming. Le nombre d’enseignes pour lesquelles la visite digitale dépasse la visite en magasin augmente de 28% en 6 mois. Marco Tinelli, Président du Groupe FullSix, ajoute : «Maintenant qu’on commence à voir le Showrooming devenir une réalité perceptible, il va falloir aussi s’attaquer à ce sujet avec des solutions pragmatiques. A travers le mobile, la data et la refonte des dispositifs web, la synchronisation du point de vente et du digital est en marche et ouvre des solutions aux enseignes en ces temps difficiles. La vraie barrière n’est plus dans la méconnaissance du phénomène ROPO ou la vision pour le dynamiser, mais dans la capacité des enseignes à penser, agir et piloter en mode multicanal».
La deuxième vague de l’Observatoire du ROPO² a été menée auprès de 7 000 internautes du panel Maximiles de février à mai 2013 par les équipes de FullSix Data.

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