|

Marché musical français en 2022 : hausse de +11% du streaming par abonnement, selon le Snep

Marché musical français en 2022 : hausse de +11% du streaming par abonnement, selon le Snep
Le marché français de la musique enregistrée a affiché un résultat en progression de +6,4% en 2022 – Crédit : DR

Le marché français de la musique enregistrée a affiché un résultat en progression de +6,4% en 2022, soit une sixième année consécutive de hausse, selon le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep).

Le Snep a fait état d’un chiffre d’affaires de 920 millions d’euros pour 2022. En 2021, ce marché avait progressé de +14,3% vs 2020.

Pour 2022, les revenus des ventes retrouvent « leur niveau d’il y a 15 ans mais n’atteignent que 52% du pic historique de 2002 », a ajouté l’organisme. Les ventes (donc hors droits voisins et synchronisation des films, publicités, jeux vidéo), à hauteur de 766 millions d’euros, reposent aux « trois quarts » sur les « exploitations numériques », soit 569 millions d’euros en comptant le streaming par abonnement et le streaming financé par la publicité.

16 millions d’utilisateurs ont adopté le streaming payant

 Snep

En détail, le streaming par abonnement, à hauteur de 426 millions d’euros, est en « progression de 11% par rapport à 2021 », développe le Snep. Si « 16 millions d’utilisateurs ont adopté le streaming payant, l’usage est encore loin de toucher au but dans la conquête de tous les publics », selon le Snep.

Le « défi majeur » pour les plateformes et les producteurs est de « convaincre les consommateurs, jeunes et adultes, de franchir le pas de l’abonnement » pour atteindre « les niveaux des autres grands marchés de la musique », relève Alexandre Lasch, directeur général du Snep. En effet, la France n’est qu’en 16e position du classement mondial du streaming par abonnement (le trio de tête est composé de la Suède, du Royaume-Uni et des Etats-Unis).

Quant au streaming financé par la publicité, il progresse à un rythme plus soutenu mais génère des revenus encore modestes.

En revanche, en 2022, les supports physiques (CD et vinyle) n’ont constitué qu’un quart des ventes, « soit exactement l’inverse d’il y a 10 ans » par rapport au numérique.

(Avec AFP)

La newsletter

Toute l'actualité des médias et de la publicité chaque jour

S'inscrire gratuitement
Newsletter
Adwanted Inscription