Soupçons d’ingérence sur BFMTV : un autre journaliste approché
Le lobbyiste au cœur d’une affaire ayant conduit un ex-journaliste de la chaîne BFMTV, Rachid M’Barki, à diffuser des images extérieures, a contacté un autre de ses collègues pour tenter en vain d’influer sur son travail contre rétribution, a révélé le patron de BFMTV hier.
Présentateur notamment des journaux de la nuit de BFMTV, Rachid M’Barki a été licencié en février pour faute grave, pour soupçons d’ingérence extérieure dans son travail. En cause : une douzaine de brèves ayant notamment trait aux oligarques russes, au Qatar ou au Sahara occidental.
« M. Duthion a essayé de contacter d’autres journalistes de BFMTV après le départ de Rachid M’Barki (…) pour leur proposer d’autres types d’informations, entre guillemets, qui n’ont pas retenu leur intérêt », a révélé hier le directeur général de BFMTV, Marc-Olivier Fogiel, devant une commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères.
Une enquête préliminaire a été ouverte à Paris après la plainte contre X déposée par BFMTV pour des soupçons d’ingérence.
À lire aussi
Aujourd'hui, Médiamétrie lance sa nouvelle mesure d'audience de la télévision
Face à la mutation des usages télévisuels, de la multiplication des plateformes et de l'arrivée de la publicité dans leur écosystème, l'évolution de la mesure semblait inévitable. Ce 2 janvier 2024 est publiée la première vague d'une nouvelle mesure cross média et de l'ensemble des points de contact avec la TV. Laurence Deléchapt, directrice TV et cross média chez Médiamétrie, dévoile les contours de cette évolution.
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous