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Un léger réchauffement entre les Français et la publicité selon l’étude Publicité & Société d’Australie et TNS

Un léger réchauffement entre les Français et la publicité selon l’étude Publicité & Société d’Australie et TNS

Australie publie la 9ème édition de Publicité & Société, son étude annuelle sur les relations entre les Français et la communication et plus largement l’univers marketing, réalisée avec TNS Sofres. Et une fois n’est pas coutume (voir archive) les Français font preuve, selon Vincent Leclabart, président du groupe Australie, d’une «certaine décrispation» vis-à-vis de la publicité à laquelle il donne une note moyenne de 4,3/10 (vs 4/10 en 2011), soit la meilleure note depuis 2004. Pour les personnes interrogées, même si elle reste encore envahissante (à 76%, -5 points) elle est aussi distrayante (à 51%, +5 points) et convaincante (48%, +5 points). De même, elle est source d’intérêt (+3 points) alors que le sentiment de voir la quantité de publicité augmenter est fort (85%), il est toutefois en recul de 9 points en un an, du jamais vu depuis 2009, souligne encore l’étude. 55% des Français jugent la publicité utile alors qu’ils sont 36% à la trouver agréable. 27% la trouve inutile et désagréable.
Du côté des marques, l’enquête constate une stabilité de leur image avec une note de 5,8/10. 72% des Français les jugent innovantes (+4 points), 71% estiment qu’elles donnent envie (+4pts), 61% qu’elles font plaisir à acheter (61%, +3 points), 56% qu’elles sont rassurantes (‐2 points) et 56% qu’elles sont respectueuses des consommateurs. De plus, 62% des personnes interrogées se considèrent capables de décrypter ce que disent les marques (-3 points vs 2011, -7 points vs 2008), 53% à penser que les marques font de plus en plus attention à ce qu’ils pensent (-1 point vs 2011, -10 points vs 2008) et 37% à trouver que les marques les comprennent (stable vs 2011, -5 points vs 2008). Mais ils ont aussi l’impression qu’ils sont pris pour des enfants (59%) par les marques et seulement, à 40%, pour des adultes. Ils ont même la sensation d’être pris pour des personnes pas intelligentes (67%). Pour Australie, une «distance se crée» entre les Français et la publicité, même si elle est mieux notée. De fait, le nombre de Publiphiles n’augmente pas (13%) pendant que les Publiphobes perdent 5 points en un an (32%) alors que les Indifférents à la publicité progressent de 5 points, à 55%. Enfin, selon l’enquête, la notion de respect est aujourd’hui un enjeu fondamental pour la publicité. 70% des personnes interrogées jugent qu’elle est importante (dont 47% disent qu’elle est essentielle) alors que dans le même temps, seuls 36% des Français jugent la publicité respectueuse.

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