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Valéry Gerfaud dans les Décideurs du Net : «La publicité en catch up se vend bien et cher», «Le second écran est un objectif prioritaire»

Valéry Gerfaud dans les Décideurs du Net : «La publicité en catch up se vend bien et cher», «Le second écran est un objectif prioritaire»

Le directeur général de M6 Web, Valéry Gerfaud, était l’invité de l’émission «Les Décideurs du Net», présentée par le JDN et Décideurs TV en partenariat avec Offremedia, hier à 12h30.

Il a dressé un bilan des 3 premiers mois de la plateforme 6play : «depuis le lancement, ce sont 200 millions de vidéos qui ont été vues, ce qui est notre record (…) Les comparaisons avec les autres chaînes sont difficiles car certaines chaînes découpent leur programmes en plusieurs vidéos». Parmi les principaux enjeux de 2014, il cite le second écran qui permet de «créer des dispositifs qui enrichissent l'émission diffusée en live et de rendre les spots de publicité plus interactifs. Deux aspects qu'il s'agira d'industrialiser et massifier». Il est satisfait de la publicité en catch up qui «se vend bien et cher (…) Le contact sur la TV de rattrapage est un peu plus cher que le contact TV».
Lorsque l'arrivée de Google, Facebook et bientôt Netflix dans son écosystème est évoquée, Valéry Gerfaud prévient : «une large partie de l'écosystème audiovisuel français repose sur les épaules des groupes de télévision. Attention à ne pas déstabiliser l'ensemble de cet écosystème en laissant entrer des acteurs qui ne suivent pas les mêmes règles que nous. Si on veut inciter les Netflix et consorts à venir, profitons-en pour assouplir nombre de règles obsolètes que les chaînes de télévision doivent suivre». Exemple : «si une chaîne de télévision finance une production, il faut qu'une large partie des droits lui revienne».
Au propos de YouTube, «c'est un partenaire avec lequel nous travaillons dans le cadre de notre chaîne Golden Moustache» explique-t-il. «Mais il n'est pas question de mettre nos contenus TV sur YouTube comme l'a fait Canal+. Ce n’est pas une question de rentabilité mais une question de principe : nos contenus TV sont diffusés sur les marques du Groupe M6.»
Concernant la SVOD, il a rappelé que son groupe «n’a pas vocation à rentrer dans le métier de la télévision payante».

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